27 juillet 2006

tribulations, ça n'arrête pas !

Demain vendredi je pars pour Shanghai, j'y dors, samedi matin tôt nous partons pour Lhassa. Quatre jours au Tibet, à 3600 m d'altitude, avec des boubous partout... Le 3 août rebelote dans l'autre sens : Lhassa - Shanghai, Shanghai - Suzhou, dodo maison et le 4 retour à Shanghai, dodo chez Thomas sans Thomas et le 5 au matin envol pour Paris, puis Montpellier... Ouf !
A bientôt donc ! Je serai joignable sur mon portable français dès mon arrivée dans l'Hexagone.
Bisous !

ce qu'on ne voit pas

ou pas beaucoup, ici en Chine : des femmes qui fument (j'en ai vu à peu près 6 ou 7 en 5 mois, et jamais dans la rue - café, restau, parc...) - peu de chiens - des barbus et des moustachus - des étoiles - des ventres dénudés (par contre les jambes, ça oui...) - des gros - du Nutella (ceci explique peut-être cela...) - plus toutes les choses dont je ne me rends pas compte que je ne les vois pas...
Ca va faire drôle de revenir en France...

23 juillet 2006

Elle est pas belle...

...ma soeur le jour où elle a dit oui à son chéri ?! Bon, d'accord, la signature du pacs n'a duré que dix minutes, m'enfin ils en ont quand même profité pour se faire beaux, pour inviter ceux qu'ils aiment dans leur appartement marseillais et se faire plein de bisous (mais ça, je ne vous le montre pas...).

Bravo Delphine, bravo Carmelo ! Je vous souhaite un bonheur de cent ans !

***
My sister and her almost husband after they signed their pacs (a marriage-like contract). Isn't she beautiful ?

20 juillet 2006

Révolution

Si le mot décroissance vous dit quelque chose, je vous invite à aller écouter le monde. Et si ce mot ne vous dit rien, je vous conseille fortement d'y aller...

Une raison de plus...

... pour ne pas rester trop longtemps en Chine...


Nouveau bond en arrière pour la presse en Chine
Une loi viserait à restreindre la couverture des «situations d'urgence».
Par Abel SEGRETIN
QUOTIDIEN : Vendredi 14 juillet 2006 - 06:00

Un débat public sur la liberté de la presse en Chine a de quoi surprendre. Depuis plus de deux semaines, de nombreux journalistes et législateurs chinois montent au créneau pour défendre l'indépendance des médias dans leur couverture des crises. C'est l'annonce d'une loi sur les «réactions aux situations d'urgence» qui a mis le feu aux poudres. Elle définira les actions de l'Etat en cas de crise sanitaire, de catastrophe naturelle ou humaine, et de mouvements sociaux. Soit 5,4 millions de cas recensés officiellement l'an passé, ayant causé plus de deux cent mille morts.
Des articles de cette loi menacent directement les médias, étrangers ou chinois, d'amendes et de condamnations s'ils publient des informations jugées «alarmistes» par les autorités, et «de leur propre chef», c'est-à-dire sans autorisation officielle. Selon un porte-parole du corps législatif, les gouvernements locaux, réputés pour étouffer systématiquement la gravité des faits, seront les seuls habilités à révéler les informations «de façon uniforme, précise et en temps voulu».
Etouffement. Cette formulation a provoqué un tollé dans la presse chinoise. Un éditorialiste du Nanfang Dushibao, principal quotidien de Canton, parle de «grave atteinte à la liberté d'informer». Il sait de quoi il parle, car son journal a été censuré pour avoir osé révéler très tôt l'expansion du Sras dans sa ville alors que les autorités assuraient maîtriser la situation. Dans le prestigieux magazine Caijing, un législateur écrit que ces articles de loi «limitent encore plus la liberté de la presse, dans un système où elle est déjà très réduite», et se déclare surpris de ces restrictions, «inscrites après coup à la demande de gouvernements locaux et de certains départements d'Etat».
Récemment, les tentatives d'étouffement de scandales par les autorités locales ou le ministère de la Propagande n'ont pas manqué : sang contaminé dans le Henan, pollution de la rivière Songhua, coups de grisou, manifestations... Ecarté de son poste de rédacteur en chef d'une revue après avoir écrit un article antinationaliste, Li Datong commente : «En Chine, la première réaction des autorités est toujours de mentir sur la gravité des faits. En réalité, cette loi veut légaliser une situation existante déplorable, à savoir le manque de liberté des journalistes. Ce dont on a besoin pour aller dans le sens de l'histoire, c'est de lois protégeant la presse et son rôle de supervision de la société, pas le contraire.»
Prison. Jusqu'à présent, le contrôle des censeurs et des gouvernements locaux sur les journalistes reste informel. Car, dans la plus grande prison pour journalistes au monde, il n'y a aucune loi garantissant la liberté d'informer, pourtant inscrite dans la Constitution. Reste que, selon Li, le fait qu'une telle controverse ait pu exister, même quelques jours, est déjà «un signe très positif de l'évolution de la société chinoise». Peut-être aussi la marque que, au sein de l'appareil d'Etat, certains dirigeants commencent à avoir moins peur de la transparence.

http://www.liberation.fr/actualite/medias/193331.FR.php

19 juillet 2006

escapade matinale

Il y a des jours comme ça, ou plutôt des nuits, où le sommeil ne veut rien savoir et s'enfuit dès qu'on l'appelle, comme le chien de Jean de Nivelle... Alors quand le jour commence à poindre et que tout espoir est définitivement vain, autant sortir et profiter de la fraîcheur du matin. En ce 14 juillet, alors que chez vous il n'était que minuit, j'étais déjà dans le jardin de l'hôtel qui est, comme vous pourrez le constater, fort joli.
***
Sometimes sleep is just like water: however hard you try to grasp it, it keeps slipping away... Then, when the sun comes out, it's better to go out and enjoy the coolness of the morning. So on July 14th, as you were all already asleep (I hope), I was enjoying the beauty of the garden behind the hotel.



Ce sont des tuiles. These are roof tiles.
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18 juillet 2006

mardi soir

Merci pour tous vos mails reçus en bloc (13 !) à mon retour de trois jours d'absence. Je vous réponds dès que... bientôt ! Et je m'occupe de vos cadeaux / commandes !
PS : Chacha, contente d'avoir de tes nouvelles. Tu vois qu'un message comme celui-là ne demande pas beaucoup d'inspiration ! :-)

14 juillet 2006

Jimmy

Hugo m'a offert un criquet, vivant, dans une petite cage en bambou. Pour l'instant il ne chante pas, mais ça devrait venir. Il paraît qu'à l'intérieur il peut passer l'hiver voire vivre jusqu'à trois ans (mais pour le coup je suis pas sûre de la traduction...). C'est la première fois que j'ai la responsabilité d'un être vivant et j'avoue que j'en suis un peu embarrassée... Hugo m'a aussi offert deux carottes pour le nourrir (je devais être la seule fille de Suzhou à se balader avec deux carottes dans mon sac ce soir...), j'ai au moins ça d'avance. Et puis je peux aussi lui donner de la pastèque, ce qui sera une excellente occasion pour que j'en mange moi-même...
Je vous posterai une photo la prochaine fois qu'il fera jour.

bravooooo !!

Suzanne a été reçue 16e sur 1020 candidats au CAPES !!!!!

13 juillet 2006

Au secours !...

Lorsque les pires cauchemars de la science fiction deviennent réalité...

Première naissance de souris à partir de spermatozoïdes fabriqués in vitro
LE MONDE | 12.07.06 | 14h36

Une équipe germano-britannique a fait naître des souris en fécondant artificiellement des ovocytes avec des spermatozoïdes produits in vitro à partir de cellules souches embryonnaires. Publié dans le numéro de juillet de la revue Developmental Cell, le travail de Karim Nayernia et de ses collaborateurs constitue la première démonstration qu'il serait possible de produire des cellules sexuées fonctionnelles, avec d'éventuelles applications dans le traitement de l'infertilité.

Basé depuis fin juin à l'université de Newcastle (Royaume-Uni), Karim Nayernia explique au Monde qu'il espère à l'avenir "produire in vitro des spermatozoïdes fonctionnels à partir de cellules souches provenant d'embryons de souris de sexe féminin". Avant même qu'une expérimentation humaine ne soit envisagée, la presse britannique spécule sur la possibilité dans le futur pour des couples homosexuels d'avoir des enfants ayant un patrimoine génétique issu de leurs deux parents.

Plusieurs laboratoires dans le monde étudient la transformation de cellules souches embryonnaires en cellules sexuées. Une équipe franco-américaine a ainsi publié dans la revue Science un article relatant la transformation in vitro de cellules souches embryonnaires de souris en ovocytes (Le Monde du 7 mai 2003). Cette opération a été réalisée aussi bien avec des cellules souches d'embryons femelles que mâles.

LIMITES IMPORTANTES

Karim Nayernia souligne que l'originalité de ses recherches sur la souris a été de montrer qu'il était possible de "créer des lignées de cellules souches spermatogoniques, précurseurs des spermatozoïdes, à partir de cellules souches embryonnaires, puis de les faire ensuite évoluer jusqu'à devenir des spermatozoïdes et, enfin, que ceux-ci étaient capables de féconder un ovocyte". Cette fécondation a été réalisée par micro-injection intracytoplasmique de spermatozoïdes. Les oeufs fécondés ont été ensuite transférés dans les voies génitales de plusieurs souris. Sept souriceaux sont nés, dont six sont parvenus à l'âge adulte.

Il faut toutefois souligner les limites importantes de ce travail expérimental. La technique possède un faible rendement, puisque les auteurs indiquent avoir injecté des spermatozoïdes dans 210 ovocytes. Seuls 65 oeufs se sont développés jusqu'au stade de deux cellules et 7 animaux sont nés.

De plus, les spermatozoïdes obtenus présentaient tous une absence ou une réduction de la motilité. Les souriceaux étaient plus petits ou plus gros que la normale et mouraient prématurément.

"Il nous faut perfectionner notre technique, reconnaît Karim Nayernia. Mais, avec elle, nous pourrons mieux comprendre les étapes de la formation des spermatozoïdes, qu'il n'est pas possible de suivre in vivo."

Selon le chercheur, cela permettrait d'identifier in vitro les gènes responsables du développement des gamètes mâles. "On peut imaginer de prélever des cellules souches de la moelle osseuse chez un homme infertile et de créer in vitro des spermatozoïdes", avance Karim Nayernia.

Les perspectives ouvertes par ce travail suscitent des réactions parfois vives. Membre du Comité consultatif national d'éthique, le professeur Claude Burlet se dit "scandalisé" à l'idée que l'on utilise des cellules souches "autrement que comme un médicament".

Quant à Jean-Claude Ameisen, président du comité d'éthique de l'Inserm, il souligne que "les frontières naturelles considérées comme infranchissables s'estompent peu à peu. Nous ne pourrons pas faire l'économie d'une réflexion éthique. Cela restaure l'importance du choix et de la responsabilité".

En matière de reproduction, estime-t-il, "il n'est pas possible d'envisager l'expérimentation sans en espérer un bénéfice pour l'enfant, sans quoi il est instrumentalisé. Souvent, c'est le bénéfice des parents qui est avancé".
Paul Benkimoun
Article paru dans l'édition du 13.07.06

Ouf...

Un peu de positif tout de même...

Le Conseil d'Etat annule le projet controversé de ligne à haute tension des gorges du Verdon
LE MONDE | 11.07.06 | 14h45

La ligne à très haute tension (400 000 volts) "ne passera pas par les gorges du Verdon", un site classé dont une partie abrite des espèces animales et végétales protégées. Annoncée lundi 10 juillet, la décision du Conseil d'Etat d'annuler la déclaration d'utilité publique du projet d'EDF met ainsi fin à vingt-trois ans de combat de collectivités publiques, d'associations de défense de l'environnement et de particuliers.

La haute juridiction administrative a estimé que "les atteintes qui seraient portées à la région par l'opération projetée sont telles qu'elles privent cette dernière d'utilité publique". Elle rappelle, en effet, que les gorges du Verdon présentent "un intérêt exceptionnel" et que la ligne EDF devait traverser le parc régional du Verdon, dont la charte prévoit un "encouragement à l'enfouissement des lignes électriques". Le Conseil d'Etat a d'ailleurs fourni une seconde victoire aux adversaires du projet : l'abrogation de l'arrêté ministériel permettant de déroger à l'obligation d'enfouir les lignes dans les sites classés.

"Cette très belle décision de principe" rappelle qu'"il n'y a pas d'utilité publique quand il s'agit de détruire un site exceptionnel", a résumé Corinne Lepage, avocate du collectif des opposants et ancienne ministre de l'environnement du gouvernement d'Alain Juppé. Sa portée dépasse le seul cas des gorges du Verdon. Le Conseil d'Etat reconnaît néanmoins que le projet aurait permis de "sécuriser et renforcer le transport de l'électricité dans la région". Cette décision laisse donc entier le problème de l'alimentation électrique de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la plus fragile avec la Bretagne et la Corse. La ligne devait remplacer les deux lignes parallèles existantes de 225 000 et 150 000 volts.

RTE, filiale de transport d'électricité d'EDF, n'a pas l'intention de présenter un nouveau projet à court ou moyen terme, rappelant que 70 tracés avaient déjà été étudiés. Le gouvernement lui a fixé une priorité : mettre tout en oeuvre "pour limiter les risques de coupures d'électricité". Faute de projet alternatif, il privilégie un "programme de maîtrise de la demande d'électricité" et le développement des énergies renouvelables.
Jean-Michel Bezat
Article paru dans l'édition du 12.07.06

Temple de Hanshan

Cet après-midi je suis allée au temple de Hanshan, qui était un moine poète. Nous avons eu la chance d'avoir un temps magnifique (très rare le ciel bleu à Suzhou) et de finir notre visite sur un rituel dédié à Guanyin pour son anniversaire. Guanyin est le bodhisattva de l'amour et de la compassion, l'équivalent chinois et féminin de Tchenrézi pour les Tibétains. Nous avons donc fait le tour du temple, à la suite des moines et des pèlerins, en chantant la chanson (le mantra ?) de Guanyin. Touchant. Sur la banderole ci-dessous, les trois premiers caractères se lisent "han shan si", "froide-colline-temple". Voilà pour la leçon de chinois du jour !
***
Today I went to visit the temple of Hanshan, who was a famous poet monk. We had a wonderful weather, rare in Suzhou. We were also lucky to find a Guanyin ritual in the temple. Guanyin is the bodhisattva of love and compassion, Tchenrezi for the Tibetans.





12 juillet 2006

ciel !


Un joli coucher de soleil, c'est assez rare pour être signalé. A beautiful sunset deserves its own message.

Histoire de couple ?

Ma maman a des abricotiers dans son jardin. Je cite :
"quant aux deux orangés sur l'arbre : c'est toute une histoire : l'an dernier notre abricotier tout petit nous avait généreusement donné deux abricots ; cette année , très vaillant il a été : une quarantaine de fruits , qui sont tombés ( mûrs ) les uns après les autres à cause de notre satané cers ; quant à ces deux rescapés ( les 2 derniers ) , ils semblent s'accrocher l'un à l'autre pour résister..."

09 juillet 2006

comme à la maison

Pour voir des jolies photos de par chez nous, c'est par là.

To see nice pictures from home (my home), click here.

08 juillet 2006

tous diplômés...



Vendredi a eu lieu la remise des diplômes. J'étais un chouïa fatiguée, j'ai un air un peu cadavérique, mais maintenant que je suis en vacances, je vais pouvoir me requinquer...
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On Friday did we all get our grades and diploma. I was tired so I don't look very good, but I'm on holidays now so I'll have a good rest...


07 juillet 2006

youpi !!

Trois raisons de me réjouir : je pars au Tibet du 29 juillet au 3 août, je suis en vacances à partir de demain samedi pour de bon, j'ai commencé des cours privés de calligraphie avec un nouveau professeur et ça se passe très bien. Et aussi : à la rentrée de septembre, je n'aurai que 8 heures de cours par semaine, et aussi : j'ai eu des bonnes notes à tous mes examens de chinois (83 % en écrit, 74 % en oral, 82 % en compréhension orale, 75,5 % en je sais pas quoi, et même 90 % en calligraphie, alors que ça fait une paye que je n'y suis pas allée...) et même un joli diplôme. Et aussi : on est en finaaaaaaaaaaaaaaale ! :-)

04 juillet 2006

mardi soir

Bonjour bonsoir !
Je suis en vacances presque complètes depuis ce midi !! Je n'ai pas eu de cours ce début de semaine ni la semaine dernière, seulement des examens (ceux que je fais passer à mes étudiants et ceux que je passe en chinois). Les premiers examens en chinois se sont bien passés, le dernier de ce matin était un peu plus difficile m'enfin dans l'ensemble je suis plutôt contente. J'ai ces derniers temps quelques occasions de pratiquer mon chinois et ça avance bien, enfin ! "Remise des diplômes" vendredi après-midi et peut-être sortie au resto avec la classe ensuite.
Il ne me reste qu'un examen de mes étudiants à corriger. S'ils m'y autorisent, je vous communiquerai leurs perles, certaines portent à sourire, d'autres pas. Ils sont vraiment bons, même meilleurs en examens que le reste du temps. Quand ils écrivent à la maison, ils se servent trop du dictionnaire, ils choisissent des mots compliqués ou des tournures qu'ils ne connaissent pas et c'est tordu. Alors que quand ils utilisent le vocabulaire et les structures qu'ils connaissent, ça marche bien.
Mercredi soir, encore un match à 3 h du mat'. Vivement la fin (même si je la souhaite évidemment la plus tardive possible pour les Bleus...) parce que mon rythme de sommeil ne ressemble plus à rien... (Voilà le prix du patriotisme de l'expatriée que je suis !) Cette nuit à deux heures j'avais encore les yeux grand ouverts, et heureusement mine de rien parce que j'ai pu repérer le moustique qui s'était sournoisement glissé dans ma moustiquaire. Je l'ai délicatement mis dehors (j'ai des gobelets en plastique dans tout l'appart pour les cas de ce genre) et j'ai enfin pu dormir.
Jeudi soir c'est la fête avec mes étudiants, on devrait être une soixantaine. On va écouter de la musique, faire des jeux (chinois et/ou français) et manger. Je suis allée faire une première série de courses chez Auchan cet après-midi. J'en suis revenue chargée comme un baudet, mais de choses plutôt légères : gobelets, chips, bonbons etc. J'ai abandonné l'idée de faire des crêpes, des galettes et de la ratatouille pour tout le monde alors il y aura un peu de tout. Mon seul critère de choix est que ce soit des aliments qu'on peut trouver en France, ou à peu près.
Je prépare une semaine à Lhassa du 28 juillet au 4 août, avec un camarade de cours de chinois. Je n'arrive pas à le joindre depuis deux jours, j'espère qu'il va se manifester pour qu'on puisse s'organiser. D'après le médecin de l'ambassade, il n'y a pas de risques particuliers, juste ceux normalement liés à tout voyage. L'avantage du Tibet est qu'à cette altitude, pas de microbes...

Voilà l'essentiel des nouvelles pour aujourd'hui, ça bouge, c'est bien. Fait chaud, très chaud, mais la clim marche bien et je m'habitue à dégouliner tranquillement... :-)
Bises à tous !

02 juillet 2006

vive la mondialisation !

En voila qui ont compris comment on doit délocaliser... Rapporté par la newsletter de ATTAC

"J'ai acheté il y a quelques mois une paire de baskets Nike chez Décathlon. Quelle n'a pas été ma surprise de lire sur les étiquettes de mes chaussures que le pied droit est fabriqué en Chine et le pied gauche au Vietnam.
Pensant à une erreur d'étiquetage, je suis allé me renseigner auprès du vendeur. Il n'y a aucune erreur. Pour éviter qu'une usine de sous-traitance ne fabrique un nombre de chaussures plus important que le nombre commandé pour les écouler sur le marché noir, Nike fait fabriquer les pieds gauches dans un pays et les pieds droits dans un autre pays. Des fois que les ouvriers de leurs usines aient envie de porter des Nike que leurs salaires ne leur permettent pas de s'acheter, ils ne pourraient chausser qu'un seul pied."

Une marque de sport qui porte bien son nom!

01 juillet 2006

Liberté de la presse

ou comment douter de tout ce qu'on lit et de tout ce qu'on écoute. Je vous encourage à aller visiter le site de la pétition pour l'émission de Daniel Mermet sur France Inter, Là-bas si j'y suis, menacée par des intérêts qui ne devraient pas concerner le service public, comme nous l'explique très bien Le monde diplomatique
Merci !

http://www.la-bas.org/petition/index.php?petition=5
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2006-06-19-Medias-francais