24 décembre 2011

Eh bien chantez maintenant...

Depuis le temps que j'avais envie de chanter, je m'y suis enfin mise ! Petite scène avec un guitariste et un bassiste (merci à eux...), quelques répétitions, des chansons que tout le monde connait et ma composition personnelle en bonus (oui, je sais, c'est flou et sous-exposé - mais le photographe était comme nous, un amateur...) : 

13 décembre 2011

C'est la fête...

Les 9 et 10 décembre, c'était la fête chez les bouddhistes (voir un compte-rendu ici). J'en ai profité pour faire mon premier concert avec musiciens et public :-)


08 novembre 2011

Fleurs...

Des éclosions de fleurs en-veux-tu ? en-voilà ! :-)


Life of flowers from VOROBYOFF PRODUCTION on Vimeo.


(Allumez le son pour avoir la musique et n'hésitez pas à passer en format plein écran...)

24 octobre 2011

Auvergne


La Chaîne des Puys, à droite le Puy de Dôme, juste à côté de chez moi.
You know the mineral water Volvic? That's where I live now.

Pour plus de photos, aller voir chez Justin
For more pictures, go and visit Justin.

17 octobre 2011

Flashmob de l'orchestre philarmonique de Copenhague dans la gare de la même ville (2 mai 2011).


As one of the first professional symphony orchestras ever Copenhagen Phil (Sjællands Symfoniorkester) did a flash mob at Copenhagen Central Station on May 2nd 2011 playing Ravel's Bolero. Conductor is Jesper Nordin.


16 octobre 2011

Vue des Alpes


La vue ce matin dimanche depuis les hauts de Neuchâtel en direction des Alpes.
The view this morning from the Jura above Neuchâtel looking towards the Alps.

20 septembre 2011

Bounty



Mon soutien à la fois le plus discret et le plus proche pendant les derniers jours de rédaction de mon mémoire de master... Enfin il est fini ! 139 pages sur "Littérature et spiritualité dans les récits de voyage d'André Chevrillon" (1891 et 1905). Un grand merci à Bounty pour sa présence chaleureuse... et silencieuse !

01 septembre 2011

Des confettis, des coquillettes et de la confiance...


Dans un précédent billet, j'avais parlé de quelques-unes de mes réflexions au sujet des enfants et de la façon de s'en occuper (je préfère ne pas utiliser le terme "éducation" ici, vous allez comprendre pourquoi). J'étais restée alors dans la théorie, il est peut-être temps maintenant de présenter quelques exemples concrets et de préciser ainsi ma pensée, qui ne prétend aucunement à l'originalité : je ne suis pas la seule à penser ce que je pense, mais même si je n'ai pas rencontré "en vrai" beaucoup de gens qui partagent mes points de vue, j'ai lu et observé et réfléchi sur ce sujet. Mais rentrons dans le vif du sujet.

Il me semble que le problème essentiel dans notre relation aux enfants aujourd'hui en Occident est qu'on cherche à les faire entrer, de gré ou de force, dans notre monde d'adultes, dans notre vision d'adultes. Lorsque le docteur Dolto dit que "l'enfant est une personne", c'est certes une révolution mais il ne faudrait pas en conclure que "l'enfant est un petit adulte". L'enfant est un enfant... et heureusement ! Nous vivons dans une société où les "valeurs adultes" (et le plus souvent masculines, accessoirement) sont prédominantes : raison et rationnalité, maitrise du monde, de soi et de ses émotions, respect de la hiérarchie et des normes. L'enfant, lui, vit dans l'imaginaire, l'émotion brute, le questionnement, l'émerveillement permanent. Et il me semble que nous aurions grand intérêt à sortir de notre matérialisme forcené, de notre mainmise sur notre environnement (humain ou matériel) pour nous ouvrir à une dimension plus "enfantine", si l'on peut dire. Un exemple : hébergée chez des amis, je me lève le matin pour trouver la famille dans le salon. Maman lit un magazine, papa travaille sur son ordinateur, leurs garçons de 2 ans et 4 ans découpent des petits morceaux de papier avec des ciseaux. Chacun est absorbé par son occupation et tout le monde est content. Il n'empêche que, à cause d'un conditionnement encore bien ancré, mon sang n'a fait qu'un tour lorsque j'ai vu tous ses petits morceaux de papiers sur la moquette. Ce que faisaient là ces enfants était à l'évidence une "bêtise". Et la mère qui ne dit rien !... Puis j'ai réalisé que la dénomination de "bêtise" est une perception d'adulte. Ces enfants sont en train de s'amuser tout en apprenant à utiliser des ciseaux (oui, à 2 ans et 4 ans, des vrais ciseaux, j'y reviendrai) et à coordonner les mouvements fins de leurs doigts. Et une fois qu'ils auront fini (ou ce soir, ou demain, rien ne presse), un coup d'aspirateur fera disparaitre les confettis triangulaires et carrés. 
Ce simple épisode (dont mes amis et moi n'avons même pas parlé, tant tout cela était naturel pour eux) représente une belle illustration de mon propos. D'abord à cause de la définition de la fameuse "bêtise" : une bêtise, finalement, c'est quelque chose que fait l'enfant, le plus souvent en toute innocence, mais qui va à l'encontre des attentes de l'adulte ou qui le gêne dans *ses représentations d'adulte*. Découper des petits morceaux de papier, c'est obliger papa ou maman à passer l'aspirateur après. Pétrir ses coquillettes avec ses petites mains, c'est jouer avec sa nourriture et s'en mettre partout, c'est mal et c'est sale. Découper en petits morceaux les boules de coton et les faire flotter dans le bain, c'est du gaspillage. Mais si l'on se place dans la perspective de l'enfant (ceux dont il est question ici ont entre un an et quatre ans), tout cela n'est qu'un jeu, une découverte, un apprentissage ; apprentissage de la relation action-résultat, familiarisation avec les différentes textures, pratique de la dextérité manuelle - bref, découverte du monde. On donne à nos enfants des poupées ou des tapis d'éveil pour qu'ils apprennent à attacher des boutons, à nouer des lacets ou à découvrir le doux et le râpeux, mais dès qu'ils tentent une expérience "grandeur nature", rien ne va plus ! 
Ce que j'entends également par ces "valeurs adultes" (dont je ne déplore pas l'existence en tant que telles mais la prédominance absolue), c'est cet attachement à l'ordre et à la propreté, idée finalement bien occidentale et bien moderne. Qu'est-ce que cela peut-il bien faire qu'un coin de la moquette du salon soit recouvert de confettis de papier ? Suis-je un mauvais parent (ou un mauvais citoyen) si ma maison n'est pas impeccable en permanence ? Vais-je me faire taper sur les doigts par les voisins, le maire (ou ma propre mère) ou le président de la république ? Mais si je veux avoir une maison impeccable en permanence, peut-être devrais-je commencer carrément par ne pas avoir d'enfant, facteur de désordre par excellence... L'enfant apprendra en temps utile qu'il est agréable d'avoir une maison plutôt rangée, pour retrouver facilement les choses que l'on cherche et les garder en bon état. Tant qu'il ne l'aura pas appris par lui-même, il ne fera que se soumettre à l'exigence des parents pour surtout ne pas risquer de perdre leur amour et la protection dont il se sait dépendant. 
Paradoxe également dans notre attitude de "grands" face aux supposées aptitudes des "petits" (notons en passant que la hiérarchisation et la domination commencent dans le vocabulaire) : d'un côté on pousse nos enfants à acquérir le plus rapidement possible cette sacro-sainte autonomie (il faut qu'il apprenne à s'endormir seul, il faut qu'il comprenne ce qu'est une bêtise) et d'un autre on les infantilise pendant très longtemps. Si l'enfant manifeste le souhait d'utiliser des ciseaux ou un couteau, plus il apprendra tôt à les manipuler, plus le risque qu'il se blesse sera réduit. Il demande à essayer, je le lui permets (tout en restant à proximité) et de deux choses l'une : soit il y arrive, il est content, cela renforce sa confiance en lui, soit il voit qu'il n'y arrive pas, il me demande de l'aider, cela renforce sa capacité à reconnaitre ses limites et son désir d'apprendre pour y arriver la fois suivante (et donc cela renforce ses chances de réussir). Chez mes amis aux confettis, il n'y pas de ciseaux pour enfants. Les ciseaux pour adultes (des ciseaux de ménage normaux, pas des scalpels de chirurgien hyper-affutés) sont hors de portée immédiate mais les enfants peuvent les demander à tout moment. Et il s'en servent sans aucun problème ! J'ai même vu l'ainé des garçons (quatre ans) couper des carottes avec un grand couteau de cuisine (sous l'oeil de sa mère) et les parents m'ont raconté que le plus jeune (deux ans) avait fait la même chose plusieurs fois et en avait récolté une fois une minuscule entaille qu'il n'a même pas remarquée. Dans notre société hyper-sécurisée, la prudence est devenue de la paranoïa et nous vivons le plus souvent dans la peur. Certes, notre environnement quotidien recèle de nombreux dangers potentiels pour nos enfants mais il convient, là comme ailleurs, de garder une juste mesure : d'abord faire en sorte que la maison soit un espace sûr pour les enfants (mettre hors de leur portée ce qui est dangereux et/ou précieux *pour nous*) sans pour autant les faire vivre dans une bulle et ensuite les initier très tôt à la prudence en les laissant faire leurs propres expériences. Un enfant qui tombe de sa propre hauteur ne risque pas de se faire très mal et surtout il aura appris quelque chose. 
Une autre dimension de notre conditionnement d'adulte que nous imposons à nos enfants est la relation à la nourriture. C'est là évidemment un sujet complexe, chargé d'émotions et d'instinct, et je ne prétends pas en faire le tour en quelques lignes. Mais juste une question ou deux : vous rappelez-vous de la dernière fois que vous avez mangé avec les doigts ? n'avez-vous pas ressenti une sorte de jubilation, de plaisir brut ? pourquoi pensez-vous que la nourriture de fast-food rencontre un tel succès ? avez-vous déjà essayé de manger tout un repas avec les doigts, comme le font quotidiennement un milliard d'Indiens et un grand nombre d'autres populations non-occidentales ? à l'échelle de l'histoire de l'humanité, depuis quand mangeons-nous (dans le monde occidental) avec un couteau et une fourchette ? Reprenons l'exemple du pétrissage des coquillettes, bien évidemment une "bêtise" : mais si les coquillettes sont sales, pourquoi les mange-t-on ? ai-je peur d'être mal jugé/e par les voisins, le président de la république ou le maire (intériorisation du conditionnement opéré par la mère) si mon enfant est vu/e avec un t-shirt sale ? Et au sujet de la quantité : si nous faisons confiance à notre sentiment de faim et de satiété pour savoir quand manger et quand s'arrêter, en quoi un enfant serait-il différent ? Là encore, ne pouvons-nous pas remplacer la peur - que l'enfant ne mange pas assez - par la confiance ? Il viendra chercher ce dont il a besoin au moment où il en aura besoin, il ne se laissera pas mourir de faim, il n'est pas stupide. Il me semble que l'enfant est plus proche de l'animal que l'adulte et que c'est certainement cet aspect qui nous met mal à l'aise. Un animal malade cessera de manger pour que son corps puisse consacrer toute son énergie à la guérison et non pas à la digestion - toute personne qui a eu chez elle un chat ou un chien a fait cette expérience. Il en va de même pour un enfant : d'instinct, il sait ce qu'il lui faut. 
Pour finir, je souhaite aborder brièvement la question du sommeil et des pleurs, là encore vaste sujet et qui demande plus qu'un paragraphe, mais encore une fois je me limiterai à quelques questions :  à l'échelle de l'histoire de l'humanité, depuis quand les enfants dorment-ils séparés de leurs parents ? et pour quelle raison a-t-on isolé le lit des enfants si ce n'est pour *notre propre confort* ? on laisse pleurer un enfant pendant une heure jusqu'à ce qu'il s'endorme, épuisé, mais laisserais-je pleurer ma soeur ou ma mère ou mon grand-père pendant une heure sans rien faire ? en quoi la souffrance d'un enfant (car si les pleurs ne sont pas l'expression d'une souffrance, que sont-ils ?) est-elle moins digne de considération que celle d'un adulte ? et si les pleurs de mon enfant me déstabilisent (au point que je peux en venir à les ignorer) et que je n'arrive pas à les arrêter, est-ce une faiblesse de demander de l'aide ou un conseil à une personne extérieure qualifiée - ou simplement plus expérimentée que moi ? comment en sommes-nous venus à nous couper de notre instinct au point de ne plus entendre le malaise qui nous saisit lorsque nous entendons un enfant pleurer ?

Pour conclure, je me dois de dire que je n'ai pas d'enfant moi-même. Ces remarques sont le fruit de mes réflexions, de mes lectures et, j'insiste, de mes observations : j'ai vécu chez mes amis aux confettis, j'ai vu leurs enfants manipuler couteaux et ciseaux, je les ai aidés à changer de vêtements plusieurs fois par jour quand ils se sentaient sales, je leur ai lavé les mains après qu'ils avaient mangé avec leurs doigts et je ne les ai jamais entendus pleurer au moment de dormir (même plus petits) car ils s'endorment toujours avec au moins un de leurs parents (qui se relève ensuite, parce qu'on ne va pas leur demander non plus de se coucher à 19 h). Même s'il y a toujours des moments de tension, des colères et des bobos, le quotidien est nettement plus agréable à vivre lorsqu'on supprime la peur et les exigences inutiles. Ce serait tellement beau de les remplacer par la confiance et d'oser se débarrasser des conditionnements qui pèsent inutilement sur notre vie.


Pour approfondir, quelques lectures (cliquer sur les liens) :
- sur la question de la prévalence des valeurs adultes dans notre société, le livre de Christianne Rochefort, Les enfants d'abord
- le témoignage d'un père de famille qui a fait des choix différents : Léandre Bergeron, Comme des invité-e-s de marque
- le témoignage d'une femme qui a observé les enfants des peuples dits primitifs : Jean Liedloff, Le concept du continuum
- deux articles sur le lit familial (cododo) : un témoignage personnel (tout le reste du blog est très bien aussi) et l'avis de la pédiatre Edwige Antier
- deux maisons d'édition qui proposent des livres sur ces sujets : les éditions du Hêtre et les éditions Jouvence
- le site d'Attachment Parenting International (en anglais)
- le site/blog Supers Parents, pour mettre un pied dans la parentalité positive, l'éducation bienveillante et respectueuse (en français)

[edit : aout 2013 - je relis ce post et je n'en changerais pas un seul mot. D'autres expériences et observations sont venues depuis confirmer ma position, voire la renforcer.]

24 août 2011

On the road again...

Je pars demain jeudi pour Auckland où je passe la nuit pour prendre mon avion vendredi matin et arriver à Toulouse samedi soir. En tout, 44 h entre le premier décollage et le dernier atterrissage, trois avions, un jour à Los Angeles, quelques heures à Heathrow. Et pour me tenir compagnie Justin, L'idiot de Dostoïevski (restent 260 pages) et Guerre et Paix de Tolstoï (1455 pages). Plus on est de fous, moins on voit le temps passer (même sans raton-laveur)...

Tui, New Zealand native bird


Tui rencontré tout près d'ici. En voici un autre qui chante et même un qui parle.

19 août 2011

à la nage ? meuh non...


Trajet suivi par le ferry entre Wellington (île du nord, à droite) et Picton (île du sud, à gauche). C'était là... (Sur la carte, le nord est à droite.)

14 août 2011

15 aout sous la neige...

Oui, je sais, le blog affiche 14 aout, mais ici, de l'autre cote de la Terre, c'est deja le 15. Et c'est encore l'hiver... ou deja ? Bref, il neige...

dimanche soir...

 ... lundi matin !

Canards sur le lac Wakatipu, Queenstown, Nouvelle-Zelande, 15 aout, 7 h 30 


 Eglise anglicane



Pour davantage de photos, voir le nouveau blog de Justin. Je continuerai a poster ici les photos "de voyage" alors que le blog de Justin sera reserve a la photographie. 

Amateurs...


10 août 2011

Golden hours

Ce matin je me suis levée à 7 h, juste 15 minutes avant le lever du soleil, pour profiter des premiers rayons de la journée. Il faisait -6°C, mais j'avais promis à Justin qu'on sortirait, rien que lui et moi... Et en effet, on n'a pas été beaucoup dérangés... Et ce soir, petit tour sur les collines au-dessus d'Alexandra pour les derniers rayons.