Photo de classe

Hier mercredi, c'était le jour des photos de classe à l'université. En attendant la photo officielle de toute la promotion 2003 du département des langues étrangères (dont font partie mes étudiants), voilà un aperçu où vous pouvez me voir sous la tour de la cloche (ou comme un cloche, c'est selon), en compagnie de certains de mes étudiants et de leurs professeurs. Bientôt d'autres photos de notre escapade à Tongli.


Et voilà toute la classe :

Mongolie - Hohhot - les rues

Pour finir, un travelling dans les rues de Hohhot, le vendredi 4 mai dans l'après-midi. Bonne visite ! (Désolée pour le son, encore une fois...)

Mongolie - Hohhot - le temple tibétain

Voici enfin, près de trois semaines après mon retour, les dernières photos de Mongolie intérieure. La batterie de mon appareil photo a été très brave, elle ne m'a lâchée que dans les dernières heures du séjour. Malheureusement, j'ai aussi attendu les dernières heures pour visiter le temple tibétain de Hohhot... Donc voici les quelques clichés que j'ai tout de même réussi à prendre, avec en prime le ticket d'entrée, pour une vue d'ensemble. C'était le temple le plus tibétain que j'aie vu en dehors du Tibet, pas grand chose à voir avec le fameux Lama Temple de Pékin. A l'intérieur, l'odeur, l'ambiance, l'obscurité, les thangkas, la poussière, tout comme dans un vrai... :) Un peu comme "à la maison" avec moins de fenêtres... ;)

Qui a dit le contraire ?

Voici dans son intégralité un article paru sur le site internet du monde.fr. :)

L'argent ne fait pas le bonheur, par Annie Kahn

Travailler plus pour gagner plus, c'est le mot d'ordre du nouveau gouvernement. Comme s'il allait de soi que gagner plus est un gage de bonheur unanimement souhaité.

Des économistes américains ont récemment prouvé le contraire. A la question "seriez-vous plus heureux si vous étiez plus riche ?", Daniel Kahneman, Prix Nobel d'économie en 2002, et quatre de ses collègues du Centre d'études de politique économique (CEPS) de l'université Princeton répondent par la négative. "Quand on pose cette question de façon isolée, les gens en exagèrent l'importance. Ils pensent qu'ils seront plus heureux s'ils gagnent mieux leur vie. Mais il s'agit d'une illusion d'optique", affirment les auteurs.


Une illusion, certes, mais pas pour tout le monde. Car les conclusions des auteurs ne valent que pour les ménages de la "classe moyenne" qui gagnent plus de 50 000 dollars (37 000 euros) par an. Pour eux, un surplus de revenu ne se traduit que très faiblement en mieux-être. En dessous du seuil de 50 000 dollars, accroissement de salaire et satisfaction semblent en revanche aller de pair.

Pour expliquer leurs conclusions, les économistes américains soulignent que ce n'est pas la valeur absolue du revenu qui rend heureux ou malheureux, mais plutôt l'écart avec les voisins. Autrement dit, être riche parmi les riches n'a aucun intérêt ; ou pis, peut rendre très malheureux, car l'on côtoie souvent encore plus riche que soi. Qui plus est, jugent les auteurs, la consommation de biens matériels n'accroît pas la sensation de bien-être. Enfin, affirment-ils, les loisirs des gens aisés (faire des achats, de la gymnastique...) sont générateurs de tension et de stress.

Pourquoi donc les dirigeants d'entreprise négocient-ils des indemnités de départ, retraites chapeaux et autres parachutes dorés atteignant des montants faramineux ? Ils sont victimes de cet effet d'optique, expliquent les économistes de Princeton. Ils surestiment le surplus de plaisir qu'ils pourront tirer de cet argent et s'illusionnent en pensant que ce bonheur qu'ils ressentent au moment où on leur accorde cette somme va durer. A long terme, il n'en est rien.

L'OCDE tire des conclusions similaires dans son Panorama de la société. Le "degré de satisfaction" d'une population n'est pas forcément lié au PIB du pays. Les Mexicains se déclarent heureux de vivre alors que le PIB du Mexique est relativement faible. Au Japon, c'est l'inverse. "Le bien-être des gens dépend en large mesure de la situation de la collectivité dont ils font partie et de leurs relations avec cette collectivité", conclut l'OCDE.

La population française est aussi moins satisfaite de son sort que son PIB ne pourrait le laisser penser. Les Français sont râleurs, et ce n'est pas une illusion d'optique.

Annie Kahn
Article paru dans l'édition du 22.05.07

Mongolie - Hohhot - la mosquée

Avant-dernière série de photos sur la Mongolie Intérieure, nous sommes toujours à Hohhot. C'est sous le soleil, comme vous le voyez, que nous avons visité la mosquée, toujours en activité. Un subtil mélange d'architectures chinoise et musulmane, intéressant !

Mongolie - La ville de Hohhot

Dans les rues de Hohhot, on croise encore des carioles tirées par des ânes, souvent chargées de fruits.

Juste à côté de la mosquée.

Miam...

Ca brille, c'est de la soie...

Dans la salle de bains de notre hôtel, on risque les glissements de terrain... On risque surtout de mourir d'un arrêt du coeur provoqué par une crise de fou-rire irrépressible... :)

Mongolie - Le "désert" à Dongshen - le "zoo"

L'objectif de notre promenade dans le désert (puisqu'il faut forcément un but à la visite) était une sorte de zoo un peu miteux qui abrite des "animaux du désert" dans des cages minuscules... Ca existe, la SPA, en Chine ?

Moutons

Chèvre

Renard

Et une salle façon muséum d'histoire naturelle, avec les squelettes des mêmes animaux que l'on voit en vrai. Brrrr...

Mongolie - Le "désert" à Dongshen

Le deuxième jour en Mongolie, nous sommes allés dans le "désert". En fait, c'est bien un morceau de désert en plein milieu d'une zone fertile. Site touristique à fond, évidemment, avec billet d'entrée et toutes sortes d'activités payantes à l'intérieur. M'enfin, une fois qu'on était là, on n'allait pas repartir...



Nous avons donc eu droit à la traditionnelle promenade en chameau (si si, il y a bien deux bosses, j'ai compté !). Ca tangue pas mal, le chameau, mais c'est plutôt agréable comme moyen de transport. Même si, encore une fois, ça fait mal au coeur de voir ces animaux exploités pour faire rentrer du fric et pour faire marrer les touristes...

Autre "attraction du désert" : la descente en luge le long de la pente de sable. En bas de l'image, vous voyez le pauvre bougre chargé de les remonter tout en haut. Il doit en avoir cinq ou six sur le dos et une dans chaque main. Et tout le monde se marre...

Et pour finir un petit panorama vidéo. Désolée pour la qualité, j'ai un appareil très très basique, qui me fait tout rose dès qu'il y a un peu de soleil. M'enfin ça donne quand même une idée.

Mongolie - La steppe à Xilamuren - le soir

Le soir du 3 mai, nous avons dormi dans des "yourtes" qui n'avaient de traditionnel que la forme. Un campement de yourtes à armature métallique, avec une porte en métal, une base en béton et un sol carrelé... M'enfin, c'était quand même bien sympathique, je trouve la forme ronde très agréable. On a eu peur d'avoir froid, mais comme on était quatre pour six couchages, on avait des couvertures de rab, et en plus il n'a pas fait froid pendant la nuit. Le soir, le ciel débordait d'étoiles, enfin un vrai ciel noir, des étoiles qui brillent, pas comme ici, en ces contrées polluées... :(

Avant le repas du soir et le coucher, on a eu droit au spectacle "traditionnel". D'abord, lutte...

Ralph s'y est essayé et même s'il n'a pas gagné, il s'est fait un copain. :)

Et ensuite jeux de chevaux : il s'agissait d'attraper un billet de dix yuan fiché en terre en passant sur le cheval lancé au galop. Un peu risqué, of course, mais palpitant à regarder !

Mongolie - La steppe à Xilamuren - pause thé, suite

Au milieu de la steppe apparemment déserte coule tout de même une rivière...

Je n'ai pas compris pourquoi la terre était blanche à cet endroit...

Mongolie - La steppe à Xilamuren - pause thé

Au milieu de notre balade à cheval, nous nous sommes arrêtés dans une ferme pour boire du thé au lait salé, un peu comme au Tibet. Deux membres de notre petit groupe avait revêtu les vêtements "traditionnels" et on pris moultes photos... :)

Mongolie - La steppe à Xilamuren

Suite des aventures... Après une nuit dans le train, nous sommes arrivés à Hohhot (en chinois 呼和活特 - Huhehuote) vers 5 h du matin. Nous avons vainement cherché un hôtel pour se poser un peu (et se doucher !) et puis finalement nous nous sommes joints à un petit groupe en partance pour la steppe (en chinois 草原 - cao yuan). Nous avons fait environ deux heures de route jusqu'à Xilamuren, le site le plus proche et partant le plus touristique, mais il parait que les autres sites n'étaient pas encore ouverts (la saison touristique, c'est plutôt l'été). Mais nous avons quand même eu de la chance parce qu'on était au beau milieu du ciel, de la terre et du vent, presque seuls au monde (si tant est qu'on puisse l'être, en Chine...). En arrivant, on a mangé dans une "yourte" (disons, un bâtiment de forme circulaire...) et puis on est partis pour une heure de cheval.

Voilà pour les Mongols, comme pour les Tibétains d'ailleurs, les chevaux modernes.

Ils nous attendent sagement, ils font un peu mal au coeur, mais peut-on s'attendre à autre chose ?

Voilà une partie de notre joyeuse troupe avec, au milieu, Elisa et Pier les Danois.

Notre guide, plutôt beau gosse :)

Et voilà... j'ai déjà oublié si c'étaient des moutons ou des chèvres...M'enfin vous voyez ce que je veux dire.

Pékin 2

A la sortie du Lama Temple, je suis allée faire un tour dans les hutong aux alentours. Les hutong (en chinois 胡同) sont des allées étroites orientées est-ouest pour que l'entrée donne au sud, ce qui est positif d'après les règles du Feng Shui (en chinois 风水, vent et eau). Leur construction a commencé après que Genghis Khan a fait raser la ville en 1215. Il en reste aujourd'hui autour de 2000 car beaucoup ont été détruits au nom de la modernisation de la ville et pour accueillir les Jeux Olympiques de 2008. Le peu que j'ai vu dégage une atmosphère très agréable, calme, intime, familiale. On devine des dédales de cours, de couloirs, de maisons basses et de végétation sur pied et en pots.

Fini Pékin, en route pour la Mongolie ! Nous voilà installés sur nos couchettes, tout en haut, c'est-à-dire la tête juste à côté du haut-parleur de la télé qui fonctionnera jusque vers 22 h. Restons zen... A part ça, on est plutôt très bien installés, banquette confortable avec couette et oreiller, et quand ils finissent par s'endormir, nos voisins sont assez calmes. Par contre, ne pas espérer faire la grasse matinée...
Dès 5 h, ça commence à s'agiter...

Pékin

Je viens tout juste de rentrer de cinq jours de voyage et tant que j'ai encore un peu la tête là-bas, voilà les photos.

Devant la gare de Pékin, on y dort, on y dort...

La Porte de la Paix Céleste (en chinois 天安门, Tian An Men)
(Assaillie de touristes, normal, ce sont les vacances du 1er mai.)

L'entrée de la Cité Interdite

Les tulipes du parc Zhong Shan, le parc de Sun Yat-Sen

Sun Yat-Sen himself et les Chinois se livrant à leur sport favori en vacances :
se prendre en photo, devant tout et n'importe quoi
(loin de moi cependant l'idée que Sun Yat-Sen serait n'importe qui).

Vue d'une avenue de Pékin, beaucoup plus aérée et plus calme que Shanghai.

Le Lama Temple, plus grand temple tibétain en dehors du Tibet -
mais pas le plus beau à mon goût, voir d'autres photos bientôt

Une vue du métro de Pékin, moins moderne que celui de Shanghai