Bref. On va me dire (on m'a déjà dit) que c'est l'horloge biologique qui me travaille, que l'éclosion en série de bébés autour de moi me donne des idées, voire des envies - disons, une envie : un enfant. Certes, je ne peux pas le nier, je n'essaie même pas.
Mais il se trouve que tous ces sujets touchent également à des questions qui me semblent essentielles en dehors de toute considération purement personnelle, voire hormonale. On parle là de s'écouter au lieu de se plier aux conditionnements de la société, et en particulier ceux imposés par les "figures d'autorité", telles l'école, le corps médical, les "experts" psy-truc ; on parle de faire confiance, à soi-même, à ses enfants, à son corps (surtout quand on est une femme), à la nature et de les respecter ; on parle d'être flexible et de réagir en fonction de chaque situation plutôt que selon des principes plus ou moins arbitraires ; on parle aussi beaucoup, et surtout, d'amour et de plaisir, deux mots et deux idées qui sont encore trop souvent tabous.
Voilà plusieurs aspects d'un même chemin, que je suis depuis longtemps ; il n'est donc pas étonnant que mon intérêt se porte vers ces questions : celle du respect de l'enfant (qui est, pour certains, le présent et pour tous l'avenir) et celle de notre place d'adulte et éventuellement de parent. Et comme en ce moment je partage le quotidien d'une famille qui met en pratique une bonne partie de ces idées, je peux dire que ça marche ! et que ça génère une ambiance drôlement détendue et très plaisante...
Un peu de lecture ? C'est par là : le blog d'une famille québécoise, mine d'information ; le site des éditions du hêtre, qui publient des livres sur ces sujets ; le site attachment parenting (en anglais) avec un peu de théorie et beaucoup de témoignages ; le livre de Christiane Rochefort, Les enfants d'abord, un peu extrême mais ça ne fait pas de mal (voir aussi les autres livres sur le même site)...
1 commentaire:
Salut, j'aime bien l'idée mais sans "sur-médicalisation" Jérémy ne serait pas là aujourd'hui. Le gynécologue accoucheur a "ressuscité" le gamin. Aurai-je remplacé dieu si sa mère avait accouché dans la chambre ? Et pourtant RIEN ne pouvait laisser penser qu'il y aurait un problème.
Pour le reste , c'est pas mal, un système éducatif différent, etc , mais un enfant garde pour lui une évolution PERSONNELLE, il ne décidera pas de tout d'ailleurs, et ses parents ne seront la seule source éducative. Donc on ne maitrise pas tout.
Mais, sais-tu qu'il faut un homme pour faire un kid ? L'as-tu trouvé? Le mec extra, le papa modèle. Parcourir le monde servirait-il à ça ? à méditer...
Un gros bisou de manu. Bye.
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