29 décembre 2008

Pléonasme ?


Vu dans les rues de Carcassonne

L'hiver à Soleure

L'hiver à Soleure, il fait froid et il y a de la neige. Mais il y a aussi du soleil...

Vue depuis la fenêtre de notre chambre, le matin.



Vues de Soleure depuis les bords de l'Aar.

Intérieur de la cathédrale St Urs


Les Alpes depuis le Weissenstein (1300 m et quelques)


Promenade dominicale à Altreu, sur les bords de l'Aar

27 décembre 2008

Troisième Révolution

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.
C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, (attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille) récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie, une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

Fred Vargas
Archéologue et écrivain

14 décembre 2008

Gendarmes dans les écoles, suite

Sur ce blog, vous trouverez une autre version des soi-disant mêmes faits. Dieu de la Vérité, où es-tu ?

13 décembre 2008

MediaPart : Sans-papiers : la police vient chercher des enfants à l'école

Sans-papiers : la police vient chercher des enfants à l’école

« Vous avez observé que, depuis que je suis en fonction, il n’y a pas eu une seule interpellation à proximité d’une école, il n’y en a pas eu une seule, ce sont des consignes très strictes que j’ai données parce que j’ai bien compris ce que cela pouvait avoir de traumatisant » : voilà ce que déclarait le ministre de l’immigration et de l’identité nationale le 8 septembre au micro de France Inter. Pourtant, quelques semaines plus tard, la police est venue chercher à l’école trois garçons dont les parents étaient en situation irrégulière.

Cela s’est produit lundi 24 novembre, à Grenoble dans l’Isère. Après avoir passé une nuit au centre de rétention administrative (CRA) de Lyon, la famille Kurtishi, originaire du Kosovo, a été renvoyée à Leipzig en Allemagne.

« Nos enfants ont assisté au départ précipité de trois de leurs camarades (...). Comme nos enfants, nous sommes choqués par cet événement. Nous tenons à exprimer notre profonde indignation face à la présence de la police dans l’enceinte de l’école et face au départ contraint de trois enfants pendant la classe », ont écrit plusieurs parents d’élèves réunis dans un Collectif du jardin de ville, du nom du groupe scolaire concerné. Une réunion est prévue jeudi 4 décembre en fin d’après-midi pour faire le point sur la situation. Une intersyndicale SNUipp, Sud Education, SE-UNSA, FSU, SGEN-CFDT et PAS 38 a exigé des « explications » au préfet et à l’inspectrice d’académie.

La fille de Rachel Catheline était dans la même classe, en CE2, que l’aîné des enfants. Jashko était en primaire, Ricardo et Muhamed à la maternelle, dans l’école d’en face. « Les parents étaient sans papiers. Ils ont été convoqués lundi à la préfecture. On leur a notifié qu’ils étaient sous le coup du règlement Dublin II [selon lequel le premier pays d’accès dans l’Union européenne est considéré comme responsable du traitement de la demande d’asile, dans ce cas l’Allemagne]. De là, ils sont venus à l’école, escortés par la police. Quand ils sont arrivés, la cloche n’avait pas sonné, les enfants étaient encore dans les classes. Le père a récupéré le grand en primaire et la mère est allée chercher les deux petits. Le capitaine de police est entré dans l’enceinte de l’école maternelle », dit-elle. « On savait que quelque chose se tramait, poursuit-elle, puisque le week-end précédent, la maîtresse avait mis un mot dans le cahier de liaison pour dire que Jashko était en cours d’expulsion. On savait qu’on allait devoir se mobiliser, mais on ne savait pas que ça irait si vite. La maîtresse avait demandé aux enfants de faire des dessins pour le petit garçon. Ma fille m’a dit lundi soir qu’elle n’avait pas eu le temps de lui donner le sien parce qu’il était déjà parti. »

Le réseau Education sans frontières (RESF) a été prévenu, la Cimade aussi, « mais il était trop tard », dit Rachel Catheline. Depuis, les parents d’élève peinent à avoir des nouvelles de la famille. Seule l’assistante d’éducation de l’école primaire est parvenue à joindre Jashko alors qu’il était enfermé dans le centre de rétention. Il lui aurait dit qu’il ne voulait pas partir, pas plus que sa famille, mais qu’ils ne pouvaient pas faire autrement.

La directrice de l’école invoque un « droit de réserve »

La version de la préfecture est tout autre. Elle fait état d’une démarche « volontaire » de la famille Kurtishi, ce dont doutent les parents d’élève. Dans une lettre dont ceux-ci ont eu connaissance, le préfet décrit, à sa manière, l’enchaînement des faits : les parents avaient déposé une demande d’asile politique « dès leur arrivée en France, le 11 septembre 2008 » ; les « intéressés » étaient « connus en Allemagne, où ils sont entrés en 2004 » ; le père des enfants « a bien compris que les autorités françaises ne pouvaient pas examiner sa demande d’asile et a donc préféré rejoindre l’Allemagne ». Quant au capitaine de police, c’est, toujours selon le préfet, « la responsable de l’école maternelle » qui lui « a fait signe de venir car elle ne comprenait pas ce que lui disait Mme Kurtishi, et compte tenu du froid a demandé à tous de rentrer dans l’école ». Au CRA de Lyon, où la famille a été conduite, « tous ses droits lui ont, bien sûr, été notifiés, dont la possibilité d’un recours juridictionnel devant le tribunal administratif », assure le préfet, Michel Morin, dans cette lettre. Des informations toutefois difficiles à vérifier puisque la famille n’avait pas d’avocat. Le vol vers l’Allemagne a décollé mardi 25 novembre à 11h30, soit moins de 24 heures après que les enfants ont été sortis de l’école.

Contacté par Mediapart, le préfet estime que les parents d’élève ont été « manipulés » tout en reconnaissant que ses services « auraient pu attendre un peu que l’école soit finie ». « Je ne suis pas là pour faire du chiffre », se défend-il. La directrice de l’école maternelle affirme, elle, qu’elle n’était pas présente le jour de la venue de la police. Elle confirme que « le capitaine est entré sur invitation de quelqu’un de l’école ». Mais, dit-elle, « je ne peux pas vous en dire plus. Adressez-vous à l’inspectrice d’académie de l’Isère, elle nous a demandé d’être prudents. Nous avons un droit de réserve ».

Une école de moins en moins sanctuaire

Plusieurs questions restent en suspens : si les parents étaient « volontaires » pour retourner en Allemagne, comme l’affirme la préfecture, pourquoi les fonctionnaires de police n’ont-ils pas attendu la fin des cours pour fixer un rendez-vous à la famille ? Le besoin de se réchauffer du froid suffit-il à expliquer le fait d’entrer dans l’école ? Pour quelle raison la responsable de l’école a-t-elle « invité » le capitaine de police à franchir la porte de l’établissement alors que rien ne l’y obligeait ?

L’histoire de la famille Kurtishi s’inscrit dans un contexte où le principe de l’école comme sanctuaire est insidieusement mis en cause ces dernières années, malgré les engagements répétés du gouvernement. Depuis Jules Ferry, l’instruction est gratuite et obligatoire pour tous les enfants, quelle que soit la situation administrative des parents. Contrevenant à leurs obligations, les services municipaux demandent parfois, lors des inscriptions, des documents justifiant la légalité du séjour en France. En octobre dernier, une mère sans papiers a ainsi été convoquée au commissariat après avoir été dénoncée par un employé de la mairie du Ve arrondissement de Paris.

L’école, par ailleurs, est censée être protégée de l’intrusion des forces de l’ordre. Une circulaire du 29 mai 1996 de l’Éducation nationale (n°96-156 - BO n°23 du 6 juin 1996) précise que c’est au proviseur, au principal ou au directeur d’école qu’il revient d’apprécier si « des personnes tierces au service » peuvent entrer à l’intérieur de l’établissement. Au regard de ce texte, la seule obligation légale d’ouvrir les portes à des agents de police concerne une intervention fondée sur commission rogatoire d’un juge d’instruction ou dans le cadre d’un flagrant délit. Ce qui n’est pas le cas lorsqu’il s’agit d’aller chercher des enfants pour qu’ils soient reconduits à la frontière avec leurs parents. En mars 2007, une directrice d’école à Paris s’est ainsi opposée aux forces de l’ordre venues interpeller un grand-père en situation irrégulière à la sortie des classes. Accusée d’outrage et de dégradations sur une voiture de police, elle avait été longuement placée en garde à vue. Face aux protestations de la plupart des candidats à la présidentielle, alors en campagne, les poursuites avaient été abandonnées et le ministère de l’intérieur indiquait peu après aux préfets qu’aucune mesure d’éloignement d’étrangers sans papiers ne devait donner lieu à des interpellations dans les écoles ou à leur proximité.

Enfin, à la suite d’une intense mobilisation depuis 2004 par RESF, Nicolas Sarkozy s’était engagé, en 2006, à ce qu’il n’y ait pas de reconduites à la frontière pendant l’année scolaire en cours. Un principe qui n’a été considéré comme valable que pendant un an. L’année suivante, Brice Hortefeux a craint, en septembre, que les objectifs de retours forcés ne soient pas atteints. Au même moment, l’inspecteur d’Académie du Haut-Rhin envoyait aux 850 écoles des départements un mail leur demandant de signaler les élèves scolarisés sans papiers.


http://www.mediapart.fr/...

samedi 6 décembre 2008.

http://www.educationsansfrontieres.org/article16839.html

09 décembre 2008

Gendarmes dans les écoles

Bonjour à tous.

Le 18 novembre 2008, au début de l'émission "Là-bas si j'y suis" sur France Inter, est diffusé le témoignage d'un prof qui a assisté à une descente de gendarmes dans sa classe. Vous pouvez écouter le témoignage sur cette page du site de l'émission (première tranche), et lire les compte-rendus de l'action sur le site de La Dépêche du Midi (trois articles : un, deux et trois) ainsi que le communiqué de la FSU.
Si je me suis donné la peine de faire toutes ces recherches, c'est pour diffuser une information vérifiée. Maintenant ça serait bien si elle pouvait circuler un peu, histoire que le plus grand nombre soit au courant de ce qui se passe sur le territoire français. Youpi cool.

Merci à Christophe de m'avoir envoyée l'extrait d'émission.

06 décembre 2008

Pour une fois, bravo Nicolas

Sarkozy rencontre le dalaï lama mais ne veut pas "dramatiser"
LeMonde.fr avec AFP et Reuters | 06.12.08

Le président français Nicolas Sarkozy a rencontré le dalaï lama, pour la première fois, samedi 6 décembre à Gdansk, dans le nord de la Pologne, pendant environ une demi-heure. Cette rencontre avait lieu à l'occasion du 25e anniversaire de la remise du prix Nobel de la paix à Lech Walesa, chef historique du mouvement Solidarnosc.

"Ca s'est très bien passé, a affirmé Nicolas Sarkozy après l'entretien, comme nous en avions convenu avec le dalaï lama, – de nous voir avant la fin de l'année 2008 – cette rencontre a eu lieu". "Le dalaï lama m'a indiqué combien il avait soutenu mon voyage à Pékin pour les Jeux olympiques et combien lui-même avait souhaité que les Jeux olympiques soient un succès pour les autorités chinoises", a-t-il ajouté.

"Le dalaï lama m'a confirmé – ce que je savais d'ailleurs – qu'il ne demandait pas l'indépendance du Tibet et je lui ai dit combien j'attachais de l'importance à la poursuite du dialogue entre le dalaï lama et les autorités chinoises", a également affirmé M. Sarkozy, en poursuivant : "les autorités chinoise savaient d'ailleurs parfaitement que ce rendez-vous aurait lieu avant la fin de l'année. Je l'avais toujours dit". "Je souhaite par ailleurs que la Chine prenne toute sa place dans la gouvernance mondiale. Nous avons besoin de la Chine pour résoudre les grands problèmes dans le monde, que la Chine dialogue, comme le président Hu Jintao a commencé, avec le dalaï lama", a-t-il assuré.

"IL FAUT GÉRER TOUT CECI AVEC SÉRÉNITÉ"

A propos de la situation au Tibet, "le dalaï lama m'a fait part de ses inquiétudes, inquiétudes qui sont partagées en Europe. Nous avons fait un large tour d'horizon de cette question", a dit M. Sarkozy. Interrogé sur la crise entre la France et la Chine, qui a menacé de boycotter les produits français en raison de sa rencontre avec le chef spirituel tibétain, M. Sarkozy a répondu : "il faut gérer tout ceci avec sérénité, avec calme. Il faut le faire sur le long terme, en prenant tous ces événements, en rapportant ces événements à l'importance qu'il se doit".

Peu avant, lors d'une conférence de presse, le chef de l'Etat français avait affirmé qu'il convenait de "ne pas dramatiser" cette rencontre. "Je suis libre en tant que président de la République française de mon agenda", avait-il déclaré. "En tant que président du Conseil de l'Europe, je porte des valeurs, des convictions. C'était mon devoir de le faire, je le fais bien volontiers", avait-il ajouté.

Alors que son déplacement à la cérémonie d'ouverture des JO, le 8 août, avait été critiqué par l'opposition et des organisations de droits de l'Homme en France, M. Sarkozy avait également insisté : "J'ai considéré, et le dalaï lama avec moi que la période des Jeux olympiques, événement international, qui a mobilisé de façon extraordinaire l'ensemble de la Chine autour de cet événement, faisait obligation au président du Conseil de l'Europe de se rendre" à ces jeux. Le président avait rappelé qu'il avait "interrogé tous (ses) collègues pour avoir leur accord".

Agir pour les peuples indigènes

Écrire un e-mail ne coute pas grand-chose et peut rapporter beaucoup, surtout si on s'y met à plusieurs. Mon coup de gueule du jour résonne pour les peuples indigènes. Sur cette page de l'organisation Survival International, vous verrez ce que vous pouvez faire (ça prend 5 minutes maximum) pour encourager la France à signer la convention 169 de l'OIT, qui garantit les droits des peuples indigènes.

Et comme moi, vous pouvez envoyer un e-mail à l'ambassade d'Indonésie en France pour leur rappeler que tout le monde ne ferme pas les yeux sur la situation en Papouasie Occidentale.
Madame, Monsieur,
Sympathisante de l'organisation internationale Survival, je me permets de vous écrire aujourd'hui pour appeler votre pays à agir en faveur des Papous de Papouasie Occidentale. Les Papous ont le droit de vivre en paix sur leur terre et de voir leurs droits territoriaux protégés. Les violations des droits de l'homme dont ils sont victimes ne doivent pas demeurer impunies. L'organisation soutient l'opposition papoue à tout projet destructeur de leur terre comme celui de la compagnie Scott Paper qui voulait installer des plantations de pâte à papier sur la terre des Auyu. En mon nom propre et au nom de tous les membres de Survival, je vous appelle à entamer un dialogue avec les Papous afin que ceux-ci puissent décider de leur propre mode de vie et de leur avenir.
Je compte sur votre sens de la justice pour améliorer la situation des droits de l'homme, de tous les hommes, vivant sur votre territoire.
Soyez assuré, Madame, Monsieur, de l'expression de mes meilleurs sentiments.

L'adresse e-mail de l'ambassade est sur cette page.
Merci pour eux.