27 juin 2006

Sieste au marché


lundi 26 juin 2006 - 11:57

C'est l'heure de la sieste pour des vendeurs de fruits qui dorment sous une moustiquaire sur un marché à Hefei, dans l'est de la province chinoise d'Anhui.
(Libération.fr)

pixC'est la même moustiquaire que la mienne ! - I have the same mosquito net ! :-)


26 juin 2006

Ce soir...

j'ai vu sept étoiles dans le ciel de Suzhou. Un record !

Tonight I saw seven stars in Suzhou's sky. A record!

25 juin 2006

jongleur extra-terrestre

Il était une fois, à Dresde en 2001, deux jeunes jongleurs russes, Olga et Vova Galchenko, qui ont sidéré leur public, déjà. On dirait qu'ils ont grandi... Jetez un oeil là-dessus et vous comprendrez ce que je veux dire... (leur site)

Es war einmal, bei der ersten Dresdener Convenschön in 2001, die Olga und der Vova Galchenko, die in ihren jungen Jahren das Publikum schon bezaubert haben. Schlechter geworden sind sie nicht, Vova zumindest nicht... Schaut euch das mal an... (ihre webseite)

Petit-déjeuner...

... ou l'art au quotidien.
My breakfast or how to find art in everyday life.


P.S : Je vais changer d'appareil photo, histoire de ne plus être obligée de vous montrer des photos floues.
I'm going to change my camera, I want some sharp pictures.

Il est cinq heures...

... et l'équipe de France vient de battre le Togo 2 à 0 ! Pour fêter ça, outre une nuit blanche, je m'offre une petite balade matutinale dans les rues calmes. Tous les rideaux de fer sont baissés et les passants sont rares, pour une fois. Je n'ai pas trouvé de croissants frais mais des petits pains cuits à la vapeur et fourrés aux légumes qui les valent largement. Sur ce, je vais me coucher.
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Saturday morning, five o'clock. France has just beaten Togo 2 to 0. I haven't slept the whole night. As another half hour won't make a difference, I decide to go for a little walk in the quiet streets. All iron curtains are pulled down and the passers-by are really scarce, for once. I haven't found any fresh croissants but some steam-cooked bread rolls filled with vegetables, as delicious as croissants would have been. Then I finally go to sleep.

Le bâtiment où j'ai mon appartement, le dernier en haut à droite. Il est cinq heures et il fait bleu.
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The building of my appartment, on the last floor, far right. It's five in the morning and everything's blue.


Xiang Wang Road

22 juin 2006

Petit inventaire...

... des moyens utilisés par ces dames et ces demoiselles chinoises qui ne veulent surtout pas "jaunir" davantage et qui rivalisent donc d'imagination pour se protéger du soleil. Nous avons donc la classique ombrelle (rose tendre, bleu turquoise, ornée bien évidemment de dentelles & Co) et le non moins classique chapeau (à larges bords, la casquette, la visière seule, toutes les variations sont possibles - celui que je préfère ressemble à une capucine, vous savez, les fleurs, il est en osier et il se plie !). L'avantage du chapeau est qu'on peut faire de la bicyclette avec ses deux mains, l'avantage de l'ombrelle est qu'elle peut servir à abriter deux amies... Ensuite nous passons à des moyens moins connus chez nous. Par exemple la mini-cape en tissu blanc très léger (orné de fleurs, de dentelles etc., évidemment), attachée autour du cou et aux poignets ou aux doigts pour protéger les bras. Dans le même ordre d'idée, on a aussi la chemise à manches longues, portée à l'endroit ou même à l'envers, pour recouvrir les bras mais pas le dos. Si si, elles sortent comme ça ! Il me reste à mentionner le casque de soudeur, qui recouvre tout le visage et que je trouve toujours un peu inquiétant... Lui est préféré par les femmes plus âgées. Voilà. Je tâcherai de joindre des photos à mon exposé mais je peux d'ores et déjà vous dire qu'il m'arrive souvent de glousser intérieurement, tout en plaignant ces demoiselles victimes de la mode, comme dit l'autre, victimes de ce qui me semble être un standard occidental complètement arbitraire. Quant à moi, je bronze des pieds avec la trace des sandales... et ça me fait marrer ! :-)

21 juin 2006

Panmen - Makoto's photos

Je vous présente les photos de Makoto, histoire que vous voyez un peu ma trombine aussi.
Hier sind die Fotos von Makoto, so dass ihr mich auch sehen könnt.
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Dans le bus à l'aller. Im Bus nach Panmen.
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C'est la photo que Makoto faisait quand on l'a pris en photo alors qu'il était perché sur la pagode (je note que son zoom est bien meilleur que le mien...).
Als Makoto auf der Pagoda war, haben wir ein Foto von ihm gemacht (siehe letzte Nachricht), als er ein Foto von uns machte... (Dabei merke ich, dass sein Zoom viel besser ist als meins...)
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Dans la pagode aux escaliers en colimaçon qui plairaient pas à maman...
In der Pagoda mit den engen Treppe, die Mama nicht gefallen würden...
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Makoto : au premier rang, deuxième en partant de la gauche.
Makoto ist in der ersten Reihe, zweiter von links.
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Cat : tu le vois mieux là le Jap' ?...

18 juin 2006

Panmen

Vendredi, nous avons fait une sortie avec la classe de chinois. Les profs étaient avec nous, on s'est bien amusés. On est allés à Panmen, au bastion sud-ouest de la vieille ville de Suzhou.
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Letzten Freitag waren wir, mit der Klasse vom Chinesischunterricht und den Lehrern, in Panmen,
im Sud-Westen der alten Stadt Suzhou.
Wir haben viel Spass gehabt.

Olga et le beau Coréen - Olga und der hübsche Koreaner
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Makoto et Luis sur la pagode, huit étages en tout - Makoto und Luis auf der Pagoda, insgesamt 8 Stockwerke.
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Suzhou vu d'en haut de la pagode - Suzhou vom letzten Stock der Pagoda gesehen.
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Un peu serré le cadrage... - Ich bin knapp zu sehen...
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Dragon d'ornement, vu d'en haut de la pagode - Buschdrache, auch von oben gesehen
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Et après évidemment, on est allés au resto (le gentil Japonais est tout à gauche, en vert).
Anschliessend sind wir natürlich ins Restaurant gegangen.

15 juin 2006

Football ?

Certains étudiants chinois ont bruyamment fêté la défaite du Japon face à l'Australie lundi soir (Coupe du monde de football) en jetant par les fenêtres des bouteilles de bière. D'après certains observateurs (français), cette haine du Japon serait assez récente, malgré l'atrocité indéniable des méfaits nippons au cours de la seconde guerre mondiale. Elle serait même propagée et instrumentalisée par un gouvernement chinois qui cherche à détourner l'attention publique sur les problèmes intérieurs, sociaux entre autres.

10 juin 2006

en vrac du samedi matin

Il fait chaud et lourd, les moustiques passent malgré les filets aux fenêtres (mais pas dans ma bulle de tulle, na !) et en une journée hier j'ai rencontré presque plus de gens qu'en trois mois...

J'étais en cours de chinois et à la pause une jeune prof, parlant très bien anglais, est venue nous demander si on voulait participer à un tournage pour la télévision nationale, l'après-midi même. Elle avait besoin d'Occidentaux. Olga ne pouvait pas, mais j'ai dit oui, tentée par l'aventure. Je me suis donc retrouvée dans le nouveau campus, un ensemble de champignons sortis de terre tout récemment au milieu de la pampa, des bâtiments hallucinants de modernité en rase cambrousse. J'ai ainsi pu rencontrer trois jeunes profs chinoises, Ralph (Allemand-Sud Africain), Whit (Américain), trois Russes qui sont restés à part, et un couple de jeunes Indiens adorables. Que des gens gentils avec qui il a été fort agréable de s'entretenir pendant les quelque cinq heures qu'a duré l'histoire. Le tout pour 10 minutes de tournage, ou plutôt de figuration. Et pour 50 yuan. En ce qui me concerne, le bénéfice humain dépasse largement le rendement financier... Je ne sais pas si nous resterons en contact, mais j'aimerais bien. Je revois une des profs dans le courant de la semaine prochaine, Ralph et Whit ont cours de chinois au même endroit que moi, et j'ai demandé à Kent (l'Indien) de me trouver de la musique bollywoodienne (oui, je l'amènerai avec moi cet été...). A suivre donc !
La série, qui s'appelle "Give me one reason to love", passera sur CCTV 1 à la fin de l'année.

Hier soir, je suis allée manger dans un restaurant japonais (où on commande tout ce qu'on veut pour 100 yuan !) avec Etienne, Florence et Régis. Florence était prof à l'institut d'art et de design que j'étais allée visiter, puis j'ai rencontré Etienne, son mari (ils se sont mariés en Chine !) qui prend aussi des cours de chinois à l'overseas college comme moi, et Régis est un de leurs amis, ingénieur EDF. On a passé une soirée fort agréable. Ca fait du bien de se retrouver entre gens partageant un même héritage culturel. On a parlé de la façon de se débarrasser des moustiques de Suzhou (ma méthode est de loin la moins violente, om mani pémé houng...), du prix du camembert Coeur de Lion ou Président (50 yuan pour un Coeur de Lion à Auchan - le Président ne les vaut pas), de Ségolène Royal (un peu) mais pas de Cissé (sujet tabou de la soirée) et surtout du blog d'Etienne (hébergé par le Monde) et qui arrivait hier en quatrième position de la sélection, en première page du site du Monde.

Et j'ai repris contact avec un Chinois que j'ai rencontré dans la file d'attente àl'hôpital. On doit se voir dans la semaine (avec sa femme, interpète) pour parler de culture occidentale et chinoise. Chouette !

A propos d'hôpital, j'ai fait une échographie des reins. J'ai un calcul de chaque côté, 5 et 7 mm. Le médecin m'a dit (en chinois et avec dico !) de ne pas m'inquiéter, de boire beaucoup (sans blague ! ça ne fait jamais que 15 ans que j'entends ça...), mais pas du thé, plutôt de l'eau chaude (que boivent beaucoup de Chinois... et de Bostniaks !), d'éviter les aliments trop acides et de refaire un test dans un an. Je dois y retourner lundi avec une des étudiants pour avoir plus de détails. Au moins je suis fixée, et deux cailloux c'est pas énorme. Si le Petit Poucet pouvait passer les récupérer, un de ces quatre, ça m'arrangerait bien quand même...

Cet après-midi (samedi) je pars à Shanghai pour le week-end. Ce soir, je veux aller au ciné (suis en manque !...) voir Da Vinci Code en anglais (à Suzhou il n'est qu'en chinois) et demain matin je vais aller pratiquer chez Katie, la Bouddhiste de Hong-Kong. En effet, dimanche c'est la pleine lune et un Dutchen, un jour auspicieux pour la pratique, qui commémore le jour où le Bouddha a atteint l'Eveil et, plusieurs années plus tard, le jour où il a quitté son corps. Si tout va bien, Thomas et moi pratiquerons le soir. Garder le fil du Dharma, même à plusieurs milliers de kilomètres du Bost, c'est à la fois possible et vital !

Bises à tous, merci de me lire !